Origines et Histoires de la Radiesthésie et des Sourciers
L'art ancien de la radiesthésie a été pratiqué pendant des millénaires, bien que les noms utilisés pour l'identifier aient pu changer dans différentes cultures et époques, les techniques n'ont pas changé.
C'est ainsi qu'en 1949, un groupe d'explorateurs français (à la recherche de preuves de civilisations perdues dans les montagnes de l'Atlas d'Afrique du Nord) est tombé sur un énorme système de cavernes connu sous le nom de "grottes du Tassili", dont de nombreuses parois étaient recouvertes de merveilleuses peintures préhistoriques.
Parmi les nombreuses peintures murales fascinantes, ils ont non seulement trouvé une galerie d'art consacrée exclusivement à la représentation de vaisseaux spatiaux et d'Extra terrestre, mais aussi une remarquable et immense peinture murale représentant un sourcier, tenant une branche fourchue dans sa main à la recherche d'eau, entouré d'un groupe de tribus admiratrices. Ces peintures murales ont été datées au carbone et ont été trouvées vieilles d'au moins 8000 ans.
Au cours de plusieurs voyages de recherche en Égypte et au Moyen-Orient, j'ai photographié des gravures sur des murs de temple vieux de 4000 ans de pharaons tenant dans leurs mains des dispositifs ressemblant à des outils de radiesthésie. Le musée du Caire possède des pendules en céramique qui ont été retirés de tombes vieilles de mille ans.
En Chine, il y a une gravure de l'empereur chinois Yu qui a régné sur la Chine il y a 2500 ans, et dans ses mains il tient un appareil plutôt encombrant à dents tournantes qui ressemble à un instrument de radiesthésie.
De nombreux passages de la Bible font allusion à la radiesthésie, racontant de façon très détaillée comment Moïse et son fils Aaron utilisaient un appareil de radiesthésie appelé "la baguette" pour localiser et faire jaillir de l'eau.
Dans l'Ancien Testament, le prophète Eziekiel rapporte que le roi Nubucadnetsar de Babylone, incertain de la ville qu'il devait attaquer. Jérusalem, la capitale de Juda ou Rébat des Ammonites (l'actuelle Amman, en Jordanie) a demandé à ses sourciers ou devins de choisir la meilleure cible et ils ont choisi Jérusalem, ce qui a conduit à sa prise et à la longue "captivité babylonienne des Juifs".
Les Juifs ont appris l'art ancien de leurs ravisseurs et dans l'Ancien Testament, le prophète Hozea a écrit : "Ils consultent maintenant leurs morceaux de bois puis la baguette fait des déclarations à partir d'eux !
Les documents historiques de la Grèce font référence à la radiesthésie et cet art était largement pratiqué sur l'île de Crète, dès 400 avant JC. Les chercheurs ont découvert des preuves que l'Oracle Pythéon de Delphes utilisait un pendule pour répondre aux questions posées par ses clients, les rois, les reines, la noblesse et les commandants militaires qui parcouraient de grandes distances pour s'entretenir avec elle.
À cet égard, E.S. Cumbie, dans son beau livre intitulé "The Psychometric Pendulum and the Pendulum Board", a ceci à dire sur la radiesthésie et l'ancien sacerdoce. "Dans les temps anciens, la prêtrise estimait que le laïc n'avait pas la croyance, les connaissances ou la formation nécessaires pour contacter l'esprit cosmique pour l'illumination. Les pauvres étaient donc obligés de se fier aux prêtres pour obtenir les conseils qu'ils recherchaient auprès d'une source supérieure et les prêtres utilisaient des dispositifs de radiesthésie pour établir ce contact".
Par exemple, il est écrit dans Esdras 3:63 de l'Ancien Testament "Le gouverneur a dit au peuple de ne pas prendre part à la nourriture la plus sainte jusqu'à ce que le prêtre ait contacté Urin & Thummin". Dans Samuel 28:6, il est dit : "Lorsque Saül consulta l'Éternel, l'Éternel ne répondit ni en rêve par les prophètes ni par Urim & Thymmin". Cumbie est convaincu que les mots "Urim & Thumin" faisaient référence à des appareils de radiesthésie qui auraient pu fournir des informations cruciales et qui ont parfois refusé de le faire parce que le radiesthésiste sacerdotal avait une mauvaise attitude ou formulait ses questions de manière incorrecte.
Le poète grec aveugle Homère utilise le mot rabdomante, ce qui signifie "bâton de radiesthésie" en grec. Ce même mot est encore utilisé aujourd'hui dans la langue italienne pour désigner la radiesthésie.
Dans son œuvre monumentale "L'Odyssée", Homère a également appelé la baguette de radiesthésie le Caducée, qui est passé d'Apollon (ou Hermès) à Asclépios, le Dieu grec ancien de la guérison.
Ce bâton mystique et légendaire, avec ses serpents enlacés, est devenu le symbole universel de la guérison, utilisé par les sociétés médicales de la planète.
Dans les années 1400, la radiesthésie telle que nous la concevons aujourd'hui était appelée "Virgula Devine" en latin, ce qui signifiait radiesthésie avec la forme d'un bâton. En Allemagne, à cette époque, les appareils de radiesthésie étaient largement utilisés par les mineurs à la recherche de minerai, qui appelaient le bâton fourchu "Deuter" - un mot parapluie en allemand - signifiant "montrer", "indiquer", "pointer", "tarer", "frapper".
Selon Christopher Bird, auteur du livre classique "The Divining Hand", personne n'est absolument certain de l'origine du verbe "Radiesthésier". Mais il semble que ce verbe ait fait sa première apparition officielle en 1650 dans un essai écrit par le célèbre philosophe anglais John Locke dont les nobles écrits ont inspiré les rédacteurs de la Déclaration d'indépendance et de la Constitution des États-Unis. Dans son essai, Locke a écrit que grâce à l'utilisation de la baguette de sourcier, on pouvait concevoir ou découvrir de l'eau et des minéraux précieux (tels que l'or, l'argent et le minerai).
Si vous avez quelques minutes encore, je vous invite a consulter mon article :
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